A l’occasion d’un point presse, mardi 9 juin dernier, tenu dans le cadre du congrès de l’UITP à Milan, le groupe RATP a fait le bilan et indiqué les perspectives en matière d’automatisation de ses réseaux.
La RATP fourmille de projets pour l'automatisation de ses réseaux. Lors d'un point presse organisé le 9 juin dernier au salon UITP à Milan, la régie francilienne a dévoilé plusieurs nouveautés et dressé le bilan des actions déjà menées dans ce domaine.
Parmi les annonces majeures figure l’installation d’un système de pilotage semi-automatique sur le tronçon central du RER A (La Défense - Vincennes). Cette technologie est proche de celle existante sur le métro et s’appuie sur Sacem, le système de contrôle et d’indication de vitesse installé sur la ligne depuis 1987. Le nouveau système permettra d’abaisser à deux minutes l’intervalle entre deux trains aux heures de pointe, ce qui offrira l’équivalent d’un train de plus par heure, soit 3 % de capacité supplémentaire sur une ligne qui traite plus de 1,2 million de voyageurs par jour. Le nouveau système sera installé sur la ligne d’ici 2017 dans le cadre d'un contrat signé avec Alstom pour un montant de 34 millions d’euros.
La RATP a également fait le bilan de l’automatisation de la ligne 1 et évoqué celle de la ligne 4 d’ici 2022, parallèlement à l’achèvement du prolongement au sud vers la Mairie de Montrouge. Elle est aussi revenue sur le prolongement vers la Mairie de Saint-Ouen de la ligne 14, "véritable épine dorsale du réseau du grand Paris", et le passage prévu à des trains de huit voitures. Entre pilotage manuel classique et "tout automatique", la solution de conduite semi-automatique avec conducteur qui couvre 11 lignes du métro parisien (avec système CBTC sur les lignes 2, 5 et 9) est possible, comme celle de la conduite automatique avec personnel non conducteur à bord.