Depuis sept ans, la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer travaille a étoffé son réseau. Revendiquant aujourd'hui 70 000 voyages annuels, elle vient d'en confier l'exploitation à la société Bereyne/Schoonaert.
Le 1er septembre 2005, la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer (CASO) mettait en place les premières pierres d’un réseau de transports collectifs. Son pari : promouvoir une nouvelle pratique de déplacement dans un territoire privilégiant la voiture. "Les obstacles étaient nombreux, tant sur le plan financier que technique : un réseau transport en commun s’accordant difficilement à la desserte des zones d’habitat dispersé ", souligne l’autorité organisatrice. Sept ans plus tard, la fréquentation est passée de 16 000 à 70 0000 voyages annuels auxquels s’ajoutent les 900 000 voyages par an assurés dans les transports scolaires de la CASO.
Une DSP depuis avril
Encouragée par ces premiers résultats, la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer a donc décidé de mettre en place son nouveau réseau de transport dans le cadre d’une délégation de service public (DSP) confiée à la société Bereyne/Schoonaert. "Sur le plan économique et social, ce projet de réseau urbain mobilisera environ 25 équivalents temps plein et un parc (hors scolaires) de 14 bus", assure l’autorité organisatrice.
Risque commercial
Conclue pour une période de sept ans depuis le 2 avril 2012, cette DSP a conduit au choix de la société de projet Bereyne/Schoonaert comme délégataire. Engagée sur des montants de dépenses et de recettes pour toute la durée de cette convention, la société percevra une rémunération directement liée à l’exploitation des services. Sur toute la durée du contrat, la CASO versera donc à l’exploitant 2, 2 millions d’euros par an en moyenne en contrepartie de la réalisation de l’ensemble de la prestation. A savoir : fourniture d’un parc de 14 véhicules neufs, prise en charge des moyens techniques et humains d’exploitation, exploitation des services, création d’un point accueil client, commercialisation du réseau.