Refonte du RER A et de la ligne L3 : le casse-tête en voie de se résoudre
Un sujet épineux. Rejetée une première fois puis retravaillée deux fois, l'offre de refonte du RER A et de la ligne L3, en région parisienne, semble trouver un écho favorable dans le Val d'Oise. Les élus restent toutefois mobilisés.
Jusqu'à présent, le torchon brûlait franchement entre, d'un coté, les élus du Val d'Oise et, de l'autre, le Syndicat des transports d'Île-de-France (Stif) ainsi que les opérateurs de transport (RATP et SNCF). En cause, le projet de refonte de l'offre du RER A et de la ligne L3 (Saint-Lazare – Cergy) rejeté, le 16 décembre dernier, par la collectivité en pleine Assemblée départementale du Val d'Oise.
« Aujourd’hui les Valdoisiens ont besoin de sérieuses améliorations de leurs conditions de transport, de la propreté des rames à la régularité des horaires », explique Arnaud Bazin, président du Conseil départemental du Val d’Oise. Deux consultations plus tard, les 10 et 23 février, ont amené les opérateurs et le Stif à formuler de nouvelles propositions.
Amélioration relative. Pour la première fois des engagements ont été pris sur une amélioration chiffrée. Par exemple, en l’absence d’incident, les opérateurs s’engagent à ce qu’aucun train ne soit supprimé ou en retard. En outre, ils promettent que les suppressions de trains en cas d’incidents mineurs seront divisées par 3.
Par ailleurs, à la fin d’un incident majeur, le retour à la normale pourrait désormais être 2 fois plus rapide. Face à ces propositions, les élus du département estiment qu'une partie de leurs revendications a été entendue. Pour autant, ils restent mobilisés sur deux points clés. À savoir, le rééquilibrage du nombre de RER A sur la branche de Cergy par rapport à la branche de Poissy et la suppression de l’interconnexion SNCF/RATP à Nanterre Préfecture.
© Guillaume Pierre