Le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, n’a pas manqué de saluer, dès hier, 27 juin, l’intérêt porté par le rapport Duron à deux réalisations lyonnaises : la problématique du nœud ferroviaire lyonnais et le grand contournement routier de l’agglomération.
Les premiers commentaires concernant la remise, hier, du rapport Duron "Mobilité 21" commencent à éclore. Dans l’évaluation des projets inscrits au Schéma national des infrastructures de transport (SNIT), ils font état, pour la plupart, d’une priorité donnée aux réalisations d’infrastructures de proximité par rapport à d’autres réalisations plus stratégiques au niveau national. C’est bien le cas à Lyon. D’abord pour ce qui est du grand contournement routier de l’agglomération, qui figure parmi les infrastructures prioritaires que le rapport recommande. Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, se félicite de "cette première étape importante qui permet au Grand Lyon de poursuivre les études relatives au projet de l’Anneau des Sciences" et "permet d’envisager, dès lors, le déclassement des autoroutes A6 et A7, dans la partie urbaine", ajoute-t-il.
Gérard Collomb au Japon
Ensuite, pour ce qui est de la problématique du Nœud ferroviaire lyonnais (NFL), qui s’inscrit dans les préconisations du rapport de Marie-Line Meaux, sorti en 2011 et qui propose l’aménagement d’une infrastructure souterraine pour pallier la saturation de la gare et des voies de Part-Dieu. "Une satisfaction que ce projet soit retenu alors même qu’il n’était pas inscrit au SNIT", se réjouit Gérard Collomb qui doit prochainement s’envoler pour le Japon, en compagnie d’une délégation de Gares & Connexions en vue de visiter ce qui se fait en la matière. Le rapport fait état d’un coût de 1,2 milliard d’euros alors qu’il n’était question que de 700 millions d’euros à ce jour. Avec environ 1 100 circulations quotidiennes, la zone lyonnaise ne dispose plus de sillons disponibles : "la résolution du NFL est d’une urgence prioritaire dans la perspective du projet Lyon-Turin" déclarait le matin même Bernard Soulage, vice-président du conseil régional Rhône-Alpes, délégué à l’Europe et aux relations internationales. Enfin pour ce qui est de la ligne TGV Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon, cette infrastructure est conditionnée à la saturation de l’actuelle ligne Paris-Lyon, "ce qui ne saurait tarder", considère Gérard Collomb.