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Rambouillet se frotte à l’électrique

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Depuis trois jours, deux véhicules électriques circulent dans les rues de Rambouillet. En phase de rodage pendant toutes les vacances scolaires, ils devraient officiellement prendre leurs marques à la rentrée.

" Avec cette nouvelle ligne,  nous travaillons au développement du transport en hyper-centre ", expliquait Gérard Larcher, maire de Rambouillet et sénateur des Yvelines, lors de l’inauguration de ce nouveau service le 26 octobre dernier. Un concept qui s’adresse en priorité aux personnes âgées ou à mobilité réduite.

150 km d’autonomie

 

Au quotidien, ce service opérera du lundi au samedi entre 8h35 et 19h25 à raison d’un bus toutes les quinze minutes en période de pointe et 30 minutes en heures creuses et desservira onze stations. D‘une capacité de 22 places, d’un gabarit de 5,46 mètres, les deux véhicules électriques de cette nouvelle ligne sont dotés d’un plancher intégralement bas et bénéficient d’une autonomie de 150 kilomètres pour un temps de recharge de neuf heures et un parcours quotidien de 90 kilomètres.

200 000 euros pièce

 

Dans les cartons depuis deux ans, ce projet réunit trois principaux acteurs : la municipalité, Veolia-Transdev, opérateur du réseau local, et le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif). C’est donc sous la forme d’une convention d’expérimentation signée avec le Stif que Veolia-Transdev a bénéficié d’un financement spécifique en contrepartie d'une évaluation trimestrielle de la pertinence économique de ce service.

12 chauffeurs

 

D’un point de vue opérationnel, l’objectif était de financer non seulement la flotte de deux véhicules, estimé à 200 000 euros chacun, mais aussi les aménagements de voirie pour lesquels aucun chiffre n’a été avancé. En parallèle, cette nouvelle ligne devrait mobiliser douze chauffeurs préalablement formés aux techniques de chargement mais aussi à une conduite dite attentive dans la mesure où ces minibus sont 100% silencieux. Côté tarif, ce service s’alignera sur ceux pratiqués sur l’ensemble du réseau francilien, à savoir 1,90 euro par ticket vendu à bord.

Urbain

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  • La rédaction
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