Hier, 28 janvier, lors de la seconde session de "l’Atelier tramway", son animateur, Roland Ries, maire de Strasbourg, a évoqué les thématiques qui doivent être mises en œuvre pour développer les réseaux : simplification administrative, identification des besoins et mise en place de structures juridiques de portage des projets.
La première devrait permettre de lier projet, mise en œuvre et exploitation, la deuxième définirait les objectifs très en amont en incluant le projet de transport dans le développement urbain à venir, tandis que la troisième devrait aider à encadrer le projet en limitant les risques des "à coups" de recours administratifs qui ralentissent voire suspendent les réalisations.
Plus généralement, l’ "Atelier tramway" vise la captation d’une mobilité élargie qui prendrait en compte les enjeux périurbains, quitte à "créer des Autorités organisatrices de tranport d’un type nouveau", et à associer les urbanistes et les architectes aux projets.
Tout en saluant les efforts des constructeurs pour proposer des rames moins coûteuses, les participants à l’atelier rappellent que les matériels ne sont finalement que la "partie émergée de l’iceberg" (15 à 20% des coûts au kilomètre), invitent les autorités organisatrices à oublier l’époque durant laquelle on voulait "couper le ruban" en inaugurant des projets de prestige. Pour désormais préconiser des lignes structurantes ou des prolongements de réseaux qui soient à l’échelle des aires urbaines et plus efficaces.