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Aujourd’hui, 30 novembre, s’ouvre la Cop 21 au Bourget, près de Paris. Très attendues, ces deux semaines de rencontres autour des solutions pour la préservation du climat et de l’environnement mettent les transports à l’honneur.
La Cop21, pour quoi faire ?
Du 30 novembre au 11 décembre, la Cop 21 réunit 147 délégations officielles du monde entier (chef d’états et représentants) autour d’un objectif commun : préserver la planète des effets de la pollution et notamment limiter la hausse des températures à 2°C d’ici la fin du siècle. Cette série de conférences, de salons, ou de projets qui ponctueront les deux semaines doit aboutir à un accord international pour réunir 100 milliards de dollars par an d’ici 2020.
Quel est le programme pour les transports ?
« Les émissions de gaz à effet de serre des transports [de voyageurs et de fret, ndlr] devraient doubler d’ici 2050 », prévient le site du Plan d’actions de la Cop21. Sans surprise, « les transports collectifs, le vélo et le covoiturage » constituent un « éco-geste » très encouragé.
Parmi les 12 thématiques « focus » du Plan d’actions, les transports feront l’objet de débats le jeudi 3 décembre entre 9h et 13h30 au Bourget. Alain Vidalies, secrétaire d’état chargé des transports viendra clore la rencontre. Outre cet événement consacré, voilà ce que les Nations unies ont concocté pour le transport de voyageurs.
Le Forum international des transports sera associé à la Cop21 autour de trois évènements : le 2 décembre sur les transports urbains, le 3 décembre sur les économies carbone dans les transports de demain et le 9 décembre sur la baisse des émissions de CO2 dans l’aviation.
La déclaration C40 pour les bus propres engage 23 villes signataires dans le monde à réduire les émissions de leurs bus en optant pour des solutions technologiques comme l’énergie électrique, hybride ou hydrogène.
Le partenariat MobiliseYourCity encourage les autorités des pays en développement à planifier une mobilité urbaine durable. Il vise à fournir « un cadre méthodologique, un renforcement des capacités, une aide technique, et à faciliter l’accès au financement local et national ». L’objectif est de réunir 100 villes engagées d’ici 2020.
Les économies de carburant constituent un but majeur dans la lutte contre le transport polluant. La Global Fuel Economy Initiative (GFEI) est un partenariat entre six organisations réunit autour de trois activités principales : l’analyse de données et des recherches sur le potentiel des économies de carburant par pays et par région, l’appui politique et les campagnes de vulgarisation auprès des acteurs du secteur.