L’Autorité environnementale a présenté ce 7 avril son Rapport annuel pour 2014. Sur les 110 avis délibérés l'année dernière, 49 concernaient directement les transports urbains et ferroviaires.
Ce 7 avril, l’Autorité environnementale (AE) présentait son Rapport annuel pour 2014. L’occasion de rappeler que l’année dernière, 110 "avis" ont été délibérés et 99 "décisions" ont été rendues, parmi lesquels 25 ont menés à des études d’impact environnemental. Dans ce vaste ensemble, la part des projets de transports, notamment ferroviaires et urbains, est très largement majoritaire. En effet, ces derniers ne concernent pas moins de 49 "avis". A cela, il faut en outre ajouter 17 "avis" touchant aux impacts fonciers (compensations, remembrements, etc.), spécifiquement liés à certains de ces projets de mobilité.
Des projets divers et variés
Les différents projets ayant bénéficié de ces dits avis sont de dimensions très dissemblables, voire d’échelles totalement opposées. Ils concernent en effet à la fois la Ligne à grande vitesse GPSO (Grand Projet du Sud-Ouest : Bordeaux – Toulouse/Dax), les aménagements de pôles intermodaux des gares de Savenay (44) et de Redon (35), ainsi que les conséquences de la création d’une nouvelle halte TER périurbaine près de Pierre-Bénite au sud de Lyon. Dans le cas de la LGV GPSO par exemple, l’Autorité a ainsi préconisé, entre autres, une évaluation plus précise des impacts aquatiques et de biodiversité du projet. Elle a également conseillé d’évaluer les incidences du projet sur le réseau Natura 2000[1].
L’autorité environnementale a été créée en 2009 conformément au droit européen. Elle a pour mission d’émettre des avis sur les évaluations des impacts conduites lors de projets concernant l’environnement. Ces mêmes avis, "rendus public à un stade suffisamment précoce", c'est-à-dire avant enquête publique, indique l’AE sur son site internet, visent "à éclairer le public et le commissaire enquêteur, le cas échéant à inciter le responsable du projet à le modifier ou l’améliorer, et à permettre à l’autorité chargée de prendre la décision finale de le faire en toute connaissance de cause". Le rapport annuel 2014 qui retraçait l’ensemble des avis rendus par l’instance publique, constitue le 6ème élaboré depuis sa création.
[1] Natura 2000 est un réseau de sites naturels contenant une flore et une faune jugées exceptionnelles, et dont certains sont concernés par le projet.