Selon une enquête reprise sur le site Localtis de la Banque des Territoires, près de 200 projets d’investissement en mobilité territoriale sont engagés sur les deux ans à venir pour un total de près de 9 milliards d’euros.
L’enquête a été menée par France Urbaine en lien avec le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) auprès de 38 autorités organisatrices de la mobilité. Elle révèle que 115 projets de mobilités seraient prêts à être engagés en 2021, pour un montant d’investissements de 3,9 milliards d’euros. Ils pourraient être complétés par 68 projets en 2022, pour un montant supplémentaire d’investissements de 5 milliards d’euros.
L’enquête porte sur les 46 autorités organisatrices de la mobilité (AOM), adhérentes de France Urbaine, et 38 d’entre elles ont exposé leurs engagements à court et long terme. « Le total des 38 programmations pluriannuelles d’investissement atteignent un montant de 19,8 milliards d’euros et représentent 262 projets », indique France urbaine dans son communiqué. « A de très rares exceptions près, il s’agit d’investissements projetés d’ici au terme du mandat municipal en cours ».
Le tramway a la cote
Selon l’enquête, 3,4 milliards d’euros (sur les 8,9 engagés entre 2021 et 2022) sont consacrés au tramway (nouvelles lignes, extensions, acquisition de nouvelles rames pour plus de capacité), 2,9 milliards pour des projets de métro et 1,2 milliard d’euros pour le verdissement des flottes de bus à hydrogène, au gaz naturel, ou électriques. 584 millions d’euros seront consacrés à des projets de bus à haut niveau de service (nouvelles lignes, extensions...), 445 millions à des projets d’accessibilité et de logistique (mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, vidéosurveillance, billettique, mobilités innovantes, navettes centre-ville, navettes fluviales, téléphériques et funiculaires...), 164 millions à des projets d’infrastructures dédiées à la multimodalité (pôles d’échanges multimodaux, parking-relais...), 148 millions au verdissement des dépôts de bus, qui accompagne nécessairement celui du matériel roulant et 112 millions d’euros à des projets consacrés au vélo (voirie, abris, aménagements divers).