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Premières voix du transport de voyageurs contre le report de l’écotaxe

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Face aux difficultés de mise en œuvre, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a décidé de suspendre l’application de l’écotaxe sur tout le territoire français. Notamment destinée à financer les infrastructures ferroviaires, les premières voix du transport de voyageurs montent au créneau.

Le bras de fer avec les agriculteurs bretons a finalement abouti à la suspension de l’écotaxe théoriquement applicable aux poids-lourds au 1er janvier 2014. Seul hic : le produit de cette taxe devait ensuite alimenter la modernisation des infrastructures ferroviaires. Conclusion : les premières voix du secteur râlent.

800 millions d'euros par an


C’est d’abord l’Association des voyageurs usagers des chemins de fer (AVUC) qui est montée au créneau déplorant les conséquences de cette décision. "Dans le même temps, l’usager qui va travailler ou étudier avec le train se voit infliger au 1er janvier 2014 une hausse de TVA de 3 % sur son billet ou abonnement. Cette décision touche les revenus les plus modestes et fait suite à une augmentation de près 15 % du prix des titres de transport sur une durée de cinq ans. Faut-il que les usagers du train en viennent à des actions musclées ou de blocage pour faire reculer le gouvernement sur une mesure qui s’apparente à une injustice sociale ?", questionne l’association. Autre réaction, celle de Philippe Duron, président de l'Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France (AFITF) qui avoue comprendre que "cette première fiscalité écologique était devenue un obstacle symbolique au dialogue entre le gouvernement et la Bretagne", mais estime que "le projet d'écotaxe n'est en rien responsable de la crise de l'agroalimentaire que connaît la Bretagne". Pour autant, l’absence de cette source de financement, dont le produit devait servir à moderniser les infrastructures ferroviaires, pose problème à la structure qu’il représente notamment pour assurer le paiement des quatre lignes à grande vitesse engagées par la précédente majorité, "mais aussi pour mener à bien le plan d’investissements ambitieux dessiné par le Premier ministre le 9 juillet dernier pour les infrastructures de transport à l’horizon 2050, l’AFITF devra compenser les 800 millions d’euros attendus annuellement avec l'écotaxe poids lourds. Dans le contexte actuel, seul le maintien d'une subvention d'équilibre pourra lui permettre de faire face aux engagements de l’Etat", estime Philippe Duron.

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  • La rédaction
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