Premières investigations pour la nouvelle gare de Lyon Part-Dieu
Menés pour le compte de la Société Publique Locale (Spl) Lyon Part-Dieu, les premiers sondages géotechniques en vue des futurs travaux du pôle d'échange multimodal viennent de démarrer et vont se prolonger jusqu'au 16 février prochain. Près d'une vingtaine de forages de 15 à 20 mètres de profondeur seront réalisés en différents endroits du quartier de la gare. Ils permettront de connaître la composition exacte des sous sols et de sa perméabilité, de mesurer la pression du sol à l'endroit des carottages en envoyant dans le forage un outil de mesure et de tester, via un puits de pompage, la vitesse et les caractéristiques de la nappe phréatique pour anticiper les futurs travaux.
Actuellement, la gare de Part-Dieu, destinée à l'origine à accueillir 35 000 voyageurs par jour, en voit défiler aujourd'hui quotidiennement 130 000, alors que, tous les jours, près de 500 000 déplacements sont enregistrés dans son périmètre. La gare de Part-Dieu est traversée chaque jour de semaine ordinaire par 650 circulations ferroviaires. Entre 2007 et 2013, l'offre de transport y a augmenté de 20 % et à chaque changement de service saisonnier, de nouvelles circulations sont mises en place. Une situation qui n'est pas sans conséquence sur la régularité et la ponctualité. En particulier, la régularité régionale des Ter est proche des 89 %. Mais, dès que les trains passent par Lyon Part-Dieu, cette régularité ne dépasse pas 87 % en raison de l'encombrement du réseau à l'approche de cette gare. C'est la Spl Lyon Part-Dieu qui constitue l'outil d'aménagement des collectivités territoriales qui constituent son capital à hauteur de 4 millions d'euros, la Métropole de Lyon pour 90 % et la Ville de Lyon pour 10 %. Son territoire d'intervention porte sur les 177 hectares du quartier Part-Dieu.