Le ministère de l’Ecologie et le Stif ont appliqué des mesures sur les différents modes de transport en Ile-de-France pour contenir le pic de pollution.
Depuis huit jours, la région Ile-de-France est enveloppée d’un nuage de pollution dont l’indice de concentration dépasse le seuil d’alerte. Cette pollution, dite "aux particules fines", provient en grande partie du trafic routier (et plus particulièrement des moteurs diesel). En accord avec le ministère de l’Ecologie, la région et le syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) ont décidé d’adapter la mobilité urbaine pour inciter les voyageurs à délaisser leurs véhicules individuels, et réduire ainsi les émissions polluantes. La première mesure d’urgence concerne la vitesse sur les routes, limitée à 20 km/h par la Préfecture de Police. La ville de Paris a décidé, quant à elle, de rendre gratuits ses vélos et voitures libre-service (Vélib’ et Autolib’).
Transports gratuits : l’arme anti-pollution
Le Stif a annoncé que l’accès aux transports en commun franciliens seraient gratuits pendant trois jours, à partir d'aujourd'hui, vendredi 14 mars, et jusqu’au dimanche 16 mars au soir. Sur son site, la régie autonome des transports parisiens (RATP) note que "c’est la première fois qu’une telle mesure est mise en place en Ile-de-France". Elle compte par ailleurs proposer "des trains longs pour absorber l’afflux potentiel de voyageurs".
Loin de ne concerner que la région francilienne, la vague de pollution aux particules fines touche une grande partie du nord de la France, des départements de l’Ouest et les régions Centre, Rhône-Alpes et Vaucluse. Les transports seront également gratuits dans les agglomérations de Caen et de Rouen pendant trois jours, et dans celles de Grenoble et de Reims pour la journée du vendredi.