L'agglomération du Grand Poitiers a décidé d'acquérir cette année six nouveaux bus au gaz naturel de ville qui garniront le parc de Vitalis, le réseau urbain poitevin, pour un montant de 6 millions d'euros. A la fin des années 1990, l'ancienne capitale de Poitou-Charentes fut l'une des premières communes de France à choisir des véhicules roulant au GNV avant de revenir au diesel, jugé à l'époque moins cher en frais de maintenance.
Interrogée par La Nouvelle république, Anne Gérard, vice-présidente de Grand Poitiers, en charge des transports estime que la technologie "est devenue plus fiable si on en juge par le choix fait par une majorité de transporteurs d'adopter le GNV. Les constructeurs (...) ont tous fait d'importants efforts en recherche et développement sur cette énergie. » Poitiers a aussi été tenté par les bus électriques et le bus hybrides. Mais les coûts plus élevés de cet investissement, "sans compter que la topographie de Poitiers ne se prête pas à l'équipement électrique des bus", ont fait reculer la collectivité.