Ce 28 novembre, la Ville de Paris, Europcar et le groupe Bolloré sont parvenus à un accord pour continuer à exploiter l'appellation "Autolib’" dont le loueur revendiquait la paternité.
Le bras de fer avec Europcar vient de prendre un nouveau tournant. En effet, ce 28 novembre, la Ville de Paris, Europcar et le groupe Bolloré ont annoncé avoir trouvé un accord pour le maintien de l'appellation " Autolib’".
Le feuilleton de l’été
Fin juin, la Cour d’Appel de Paris rendait un arrêt interdisant à la Ville de Paris de poursuivre l’utilisation de la dénomination "Autolib’" pour l’exploitation de son service d’auto-partage électrique dont la paternité était revendiquée par Europcar. "Dans un souci d’apaisement (…), les parties s’étaient rapprochées et avaient entamé des discussions", souligne le communiqué de la mairie de Paris. Des négociations qui se sont finalement soldées par un partenariat commercial entre Autolib' et Europcar, ainsi qu'à un accord de co-existence de marques avec la mairie de Paris.
Un accord pour trois ans
Mais, l’affaire n’en était pas finie pour autant, et les pourparlers se sont discrètement poursuivis jusqu’à l’accord signé ce 28 novembre par les trois parties. D’une durée de trois ans, il prévoit notamment qu’Europcar renonce au bénéfice et à l’exécution de l’arrêt rendu le 29 juin 2012, que la marque "Autolib’" reste la propriété exclusive de la Ville de Paris qui doit néanmoins contribuer à la promotion du service public "Autolib’" et de son partenaire Europcar à travers des campagnes de promotion communes, que la société Autolib’ fasse la promotion d’une offre AutoLiberté d’Europcar complémentaire au service "Autolib’". Pour la suite, " le Conseil de Paris examinera le 10 décembre prochain une délibération permettant de mettre en œuvre cet accord", rappelle le communiqué. A ce jour, la filiale du groupe Bolloré revendique 47 000 abonnés et 800 000 locations.