Pour faire part de leurs revendications auprès de la SNCF, le collectif la Défense des Abonnés de la Ligne Atlantique (Ladala) a décidé de passer à l’action. Son mode opératoire est pour le moins pragmatique.
Lassés des nombreux retards observés sur la ligne Nantes/Angers/Sablé/Le Mans/Paris et Rennes/Laval/Le Mans/Paris depuis le cadencement en décembre 2011, les 250 membres du collectif la Défense des Abonnés de la Ligne Atlantique (Ladala) ont tous réservé entre cinq et dix places sur le même train Nantes/Angers/Le Mans/Paris pour un voyage le 16 mai 2012 avec la ferme intention de faire partir ce train à vide à la veille du week-end de l’Ascension.
800 sièges vides
Au total, près de 800 sièges auraient été réservés par ces abonnés excédés mais surtout bénéficiant d’un tarif préférentiel de 1,50 euro le billet. Seul bémol : aucun d’entre eux n’envisage de se rendre à Paris et c’est donc à vide que le "train fantôme" tracera sa route en cette période de grand départ.
Un collectif déjà bien connu de la SNCF
Côté action, ce même collectif n’en est pas à son premier coup d’essai puisqu’il mène, depuis le 12 mars 2012, une grève de présentation des titres de transport pour réclamer le gel des tarifs actuels sur les forfaits, le respect des horaires, la mise en place d’une indemnité de retard de 2,5 euros par tranche de dix minutes et/ou un bon voyage de 150 € pour les abonnés Forfait de la ligne à titre d’indemnités pour les trois premiers mois de 2012.