Alors qu'il était en vogue depuis le début des années 2000, le transport à la demande (TAD) est l'une des premières victimes des restrictions budgétaires réalisées par les autorités organisatrices des transports, notamment dans les petites communautés de communes. À Noyon (Oise), ce service est sur la sellette en raison de son coût, trop élevé pour les finances de la communauté de communes.
La communauté de communes du Pays noyonnais (CCPN) n'a pas encore pris sa décision mais les jours de T'Lib, le service de TAD reliant la gare de Noyon aux communes de Crisolles et Guiscard, semblent compter. C'est, du moins, ce que croît savoir l'édition locale du quotidien Le Parisien.
Après un démarrage laborieux, cette liaison mise en place en 2011 n'a toujours pas réussi à trouver son public. Seulement, 9 986 voyages - pour 250 usagers - ont été enregistrés en 2015. La faiblesse de la demande et le coût élevé du service, estimé à 92 000 euros par an, pourraient inciter les élus à le supprimer sans délais. Le couperet devrait rapidement tomber, au plus tard lors de la ratification du budget communautaire.