Le 4 avril dernier, Nicole Notat, spécialement nommée médiatrice des nouveaux horaires par la SNCF, a recensé 2 300 réclamations d'usagers ou de collectivités locales dont 72% devraient trouver une solution en 2012 ou 2013.
Le rapport final est bouclé et recense 2300 réclamations d’usagers ou de collectivités locales depuis la mise en place du nouveau cadencement des trains le 11 décembre 2011 par la SNCF. "Trente-quatre recommandations ont été formulées dont 21 sont applicables dès cette année", déclarait Nicole Notat nommée médiatrice sur ces questions par la SNCF depuis novembre dernier. Si 13 recommandations n’ont pas trouvé de réponse immédiate, la compagnie et Réseau Ferré de France (RFF) se sont engagés à ce qu’elles soient intégrées aux horaires 2013. Constatant que, ces derniers mois, la majorité des demandes ont concerné les déplacements du quotidien et expriment des difficultés liées à la suppression d'un train, d'un arrêt en gare ou encore un allongement du temps de parcours, Nicole Notat estime que "70% des réclamations proviennent de salariés ou de scolaires".
Mea culpa
Reconnaissant que l'organisation des transports, partagée entre la SNCF, RFF et les autorités organisatrices, "n'est pas très limpide" aux yeux des usagers pour lesquels "l'interlocuteur unique reste la SNCF", elle a également émis l’idée de travailler sur le principe d’une concertation élargie. "Il est indispensable d'avoir un échange constructif avec les associations ou les collectifs, élus ou autorités organisatrices avant toute modification importante susceptible d'influencer le rythme quotidien des voyageurs".
Le décryptage de la FNAUT
Réagissant dès le lendemain de la remise de ce rapport, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) a estimé que "le mécontentement exprimé par les voyageurs a été clairement analysé". Autre volet de satisfaction : un "taux d’élucidation" à horizon 2012-2013 chiffré à 72% même si "sans être négligeables, ces correctifs ne sont pas à la hauteur des attentes des voyageurs. Une révision plus profonde des horaires, une meilleure répartition des missions entre TER et Intercités, un renforcement des fréquences et de la capacité des trains restent indispensables", assure la fédération.