Ce matin, les nouvelles rames du RER C ont été inaugurées. Nouveau design, mais aussi rafraîchissements techniques ont fait parti de la cure de lifting.
Sol pailleté, rayures vertes, roses et violettes sur les fauteuils, murs et plafonds ornés des monuments jalonnant la ligne : tour Eiffel, Notre-Dame de Paris, château de Versailles, Assemblée Nationale, musée d’Orsay, Bibliothèque François Mitterrand, viaduc de Meudon…, le RER C parisien fait peau neuve. Inaugurée ce 26 septembre par Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d’Ile-de-France et du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) et Bénédicte Tilloy, directrice générale SNCF Transilien, les nouvelles rames font aujourd’hui figure de fer de lance du programme de modernisation des trains d’Ile-de-France engagé par le STIF et la SNCF en 2006, prévoyant la rénovation de l’ensemble du parc à l'horizon 2016. Un plan qui nécessitera 120 millions d’euros d’investissements.
Un design imaginé par les usagers
Parmi les caractéristiques de cette rénovation : un design imaginé par les usagers.En effet, à l’occasion des 30 ans de la ligne C, inaugurée en 1979, le STIF et SNCF Transilien avaient demandé aux voyageurs de donner leur avis sur le futur habillage intérieur des trains de la ligne. A l’issue de cette consultation, plus de 25 000 voyageurs s’étaient exprimés sur les trois gammes de couleurs et de formes proposées par les professionnels du design. Outre la modification de la livrée extérieure et du design intérieur, les opérations de rénovation ont également touché l’ensemble des organes techniques avec notamment le remplacement des vitres, des sièges et de l’éclairage, l’installation à bord d’un nouveau système d’information et de caméras de vidéo-protection.
La plus longue du réseau
Avec 500 000 voyageurs quotidiens et 531 trains, la ligne C du RER est aussi la plus longue du réseau puisqu’elle affiche 187 km au compteur. Sa clientèle est constituée de 30% d’employés, 30% de cadres, 16% d’étudiants et 6% de collégiens, tandis que 10% des trajets opérés dans ses rames sont liés aux loisirs. Outre l’aspect esthétique, l’enjeu de ce lifting est d’anticiper une hausse de trafic de 30% d’ici 2020, " tirée notamment par d’importantes opérations d’intérêt national dans la Vallée de l’Orge et par le développement de zones d’activités autour de Paris comme Gennevilliers, Issy-les-Moulineaux, Saint-Quentin-en-Yvelines et Massy", explique la SNCF.