Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé ce 9 juillet, qu'il souhaitait que l'exploitation du réseau de transport de la communauté d'agglomération soit opérée par une régie municipale. Une mauvaise nouvelle pour Keolis et Veolia Transdev qui s'affrontaient jusque-là pour remporter l'appel d'offres.
Coup de tonnerre dans la communauté d'agglomération Nice-Côte-d'Azur. Le Maire de Nice, Christian Estrosi a annoncé ce 9 juillet sa volonté de voir exploiter le réseau de transport de la communauté d'agglomération par une régie municipale. Au grand dam de Veolia Transdev (VDT), exploitant du réseau depuis 2004, et de Keolis, qui se livraient une bataille sans merci pour remporter l'appel d'offres.
"Il nous apparaît que les offres ne correspondent pas aux attentes de la collectivité. (...) J'ai donc décidé de proposer au conseil métropolitain l'abandon de cette procédure et que l'hypothèse d'une reprise en régie soit envisagée", a justifié à l'AFP le maire de Nice.
Sale temps pour les deux opérateurs
Cette mauvaise nouvelle pour les deux plus grands opérateurs français, pourrait avoir des conséquences plus étendues et donner des idées à d'autres communautés d'agglomérations, alors que 17 contrats de délégation de service public (dont dix détenus par VTD et sept par Keolis) doivent être renouvelés dans les prochains mois.
La question de savoir dans quelle mesure les propositions émises par les deux groupes lors de l'appel d'offres seront reprises par la nouvelle régie reste également entière.
Cette annonce inattendue doit toutefois être validée par le conseil métropolitain (regroupant les 46 communes de l'agglomération) qui se prononcera en septembre. Jusqu'à cette date, le réseau, qui figure parmi les plus importants de province avec ses 130 millions d'euros annuels de chiffre d'affaires, sera exploité par VTD.