Réagissant à la tentative de viol d’une jeune femme dans le métro parisien le 18 mars dernier, le mouvement Ni Putes Ni Soumises interpelle la RATP sur les délais d’intervention et la surveillance des transports en commun.
Suite à l’agression sexuelle d’une jeune femme le 18 mars dernier à la station Strasbourg Saint-Denis du métro parisien, le mouvement Ni Putes Ni Soumises est monté au créneau par le biais d’un communiqué de presse publié le 20 mars. "Nous constatons que les transports en commun ne sont pas sûrs."
Une intervention tardive ?
Dénonçant un incident qui n’est pas le premier du genre, le mouvement demande donc à la RATP de préciser "dans quelle mesure et dans quels délais une agression filmée donne lieu à une intervention de ses forces de maintien de la sécurité ou à transmission urgentes aux forces de police"?
Des zones de non-droit
Si les deux agresseurs ont été interpellés quelques heures après les faits, le mouvement estime néanmoins qu’il est " inacceptable que l’espace public compte des zones de non-droit, et ce malgré la surveillance vidéo". D’autant que " la télésurveillance est parfois une pratique dissuasive qui aide à l’identification de personnes impliquées dans un délit ou un crime ". Pour autant, selon le mouvement Ni Putes Ni Soumises, elle ne doit à ses yeux "se suppléer à des forces d’interventions rapides et formées sur le terrain."