Nantes termine le 15 mars le remplacement du système d’injection de 130 bus (un tiers du parc) ce qui devrait porter leur durée de vie à vingt ans.
Les véhicules sont des GX 317 GNV de chez Heuliez Bus, excellents, en dehors de leurs trop fragiles capteurs de température et de pression qui en trompant le calculateur du boîtier électronique, détraquent l’injection de gaz. Les Transports de l’Agglomération Nantaise (TAN) ont mis au point un nouvel ensemble capteurs-boîtier-injecteurs avec le Centre de Recherche Moteurs Thermiques qui sera aussi installé sur des bus au GNV à Toulouse, Clermont-Ferrand et Paris.
A Nantes, l’investissement de deux millions d’euros devrait permettre à ces véhicules, d’un âge moyen de 11 ans, d’atteindre 20 ans. Une dépense jugée raisonnable alors que le réseau doit remplacer un autre tiers de ses bus dans les six ans qui viennent, calcul à l’intention des candidats aux municipales.