Alors que s’engage à l’Assemblée nationale le débat sur la réforme ferroviaire, le groupe Transdev n’oublie pas une autre étape toute aussi décisive. Celle de l’ouverture à la concurrence des trains régionaux que l’Union européenne envisage à l’horizon fin 2019.
Aussi, le groupe a d’ores et déjà préparé un argumentaire à l’intention des députés qui engagent la discussion sur la réforme. Présenté comme la "contribution de Transdev au débat national" sous le titre "Réussir la réforme ferroviaire", ce document met en avant points forts, points faibles et absences de la loi en discussion. Parmi ces dernières, le manque de renforcement des régions en tant qu’Autorités organisatrices de transport. Notamment les questions de "propriété des matériels et des centres de maintenance, la liberté tarifaire et le libre choix de l’opérateur".
Alors que la législation française peinerait à évoluer, Transdev met en regard le succès de la réforme allemande qui, tout en amenant l’ouverture à la concurrence, a développé les trafics, modernisé le réseau et a optimisé son utilisation. En abaissant les coûts et en diminuant les contributions publiques.
Argumentation illustrée par l’exemple du réseau bavarois Meridian dans la région de Munich (photo) qui est exploité par la filiale allemande de Transdev, Veolia Verkehr. Une entreprise qui gère 4% de l’offre des trains régionaux en Allemagne, soit une douzaine de réseaux, près de 3000 km de lignes, 240 millions de voyageurs transportés par an avec un chiffre d’affaires de 544 millions d'euros !