La Société d’économie mixte, Lyon Parc Auto (LPA), qui détient environ 70 % de la gestion des parcs de stationnement lyonnais, et qui gère Autolib’, enregistre un exercice 2012 bénéficiaire, avant l’arrivée des Bluely.
Avec 29 parcs de stationnement représentant plus de 20 000 emplacements sur l’agglomération, Lyon Parc Auto (LPA) s’impose comme un acteur dominant de ce secteur, très loin devant les géants du métier que sont Vinci, Effia, Q-Park… Dans le cadre de la présentation de ses résultats annuels, le gestionnaire assure avoir été pénalisé par les crues de la Saône, particulièrement depuis le mois d’août où aucune recette n’a été enregistrée sur certains sites. Malgré tout, l’année dernière, la fréquentation est passée de 6 723 600 passages horaires, (elle était de 6 463 900 passages horaires en 2011), mais avec une progression du niveau du ticket moyen. De ce fait, la société annonce un chiffre d’affaires de 51,7 millions d’euros, en hausse de 3 % par rapport à 2011… Notons que LPA gère près de 40 000 emplacements de stationnement payant de voirie au sein de l’agglomération. L’exercice 2012 s’est finalement soldé par un bénéfice net après impôt de 1,3 million d’euros, ce qui va lui permettre d’une part de rémunérer les actionnaires, des collectivités locales pour la plupart, et d’autre part, de conforter les réserves.
Un avenir assez imprévisible
Le nombre de places de stationnement sur voirie ne devrait pas évoluer sensiblement durant ces prochains mois : "il est vraisemblable qu’en dépit d’une forte pression de la part des riverains, il ne sera pas procédé à des extensions de zone, tout au moins pas avant les prochaines échéances électorales de 2014", assure Jean-Louis Touraine, président de LPA. Pour cette année, la situation de l’exploitation paraît donc assez incertaine, et devra se mesurer à l’arrivée des Bluely de Bolloré, à partir du troisième trimestre. "Nous ne savons pas quelle sera l’attitude de la clientèle face à cette nouvelle offre", s’interroge Jean-Louis Touraine. De son côté, le chiffre d’affaires d’Autolib’, a augmenté de 9 % en 2012 pour 1 143 abonnés. "Je pense que l’on peut parler de complémentarité entre les deux offres", considère-t-il cependant.