Dans la perspective de la métropole lyonnaise, légitimée par la décision récente du Conseil Constitutionnel, le Sytral devrait voir ses prérogatives élargies à l’ensemble du département du Rhône, à compter du 1er janvier 2015.
C’est l’une des annonces phares prononcées à l’occasion des vœux 2014 par Danielle Chuzeville, présidente du conseil général du Rhône : "le Rhône sera, en France, un département précurseur et sera l’un des premiers à en tirer profit", a-t-elle annoncée. Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon lui a répondu : "il faut réformer les structures administratives locales et mutualiser les moyens : deux structures administratives hier, mais une seule demain !". Les deux partenaires de l’actuel Sytral sont donc sur la même longueur d’ondes. Pour cette nouvelle structure, qui dispose déjà d’un nom de code : "Sytral N" (comme nouveau ?), un comité de pilotage a été constitué, et la première réunion s’est tenue récemment. Sous l’œil du préfet, d’autres vont suivre et devront préciser les nouvelles règles administratives, techniques, budgétaires… Mais l’idée est bien de parvenir, au début de l’année prochaine, à une seule autorité organisatrice des transports, urbains et interurbains. Un projet qui peut compter sur l’adhésion des forces vives locales. Bernard Rivalta, président du Sytral s’est félicité que le président du Medef local avait été le seul à soutenir le principe du versement transport, dont 60 % vient du privé, et qui avec 260 millions d'euros contribue au tiers de ses ressources.