Mise en place le 29 août 2011, l'offre Atoubus va faire l’objet à partir de ce mois de février de nombreux ajustements d’horaires et de fréquences, concernant une cinquantaine de lignes d’autobus.
La refonte totale du réseau des Transports en Commun de Lyon (TCL) lancée en août 2011 avec l'offre Atoubus va faire l’objet à partir de ce mois de février de nombreux ajustements d’horaires et de fréquences. La commission d’adaptation de l’offre a surtout choisi des espacements de fréquence pour les périodes creuses : "adapter les moyens aux besoins de déplacements dans l’agglomération". Véritable révolution dans les transports urbains lyonnais, l’offre Atoubus a permis de donner un nouveau souffle au réseau lyonnais, en particulier en marquant le véritable retour en grâce des autobus en ville. Et en lissant aussi l’offre de transport, indépendamment des vacances scolaires. Sans en remettre en cause ses principes.
Sans entrer dans les détails, on remarque que la plupart des adaptations concernent des espacements de fréquence en tout début de service, à partir de 5h, ou en fin de service, à partir de 19h, jusqu’à 0h. De même, on relève un certain élargissement des espacements durant les périodes creuses de l’après-midi. La journée du samedi a aussi été adaptée, et ce jour-là, depuis le lancement d’Atoubus, le trafic a progressé de 21 %. Cette hausse a été surtout très marquée les deux premières années, mais depuis 2012, le flux des autobus du samedi a tendance à se stabiliser autour de 330 000 voyages, en moyenne. Là aussi des espacements de fréquence vont être mis en place.
Il en est de même pour la journée du dimanche, dont la fréquentation du réseau a connu avec Atoubus une progression de 9 % et de 10 % respectivement les deux premières années, pour se stabiliser depuis à 165 000 voyages, en moyenne. Aussi, comme pour le samedi, les mêmes principes de rationalisation de l’offre ont été retenus. La synthèse de ces économies en matière d’offre kilométrique offerte, par rapport à la situation actuelle, n’a pas été communiquée.