Quinze jours après l’annonce de Bolloré d’installer ses Bluecar à Lyon, la collectivité lyonnaise annonce un second modèle, la Twizy de Renault.
"Le modèle lyonnais d’autopartage sera différent du modèle parisien", annonce Gilles Vesco, vice-président du Grand Lyon en charge des nouvelles mobilités urbaines. Ce service, qui s’appelle encore aujourd’hui Autolib’, devrait prochainement adopter un nouveau nom qui lui apportera sa personnalité.
Il doit entrer en vigueur, en version test, à la rentrée de septembre prochain et sera totalement opérationnel à partir de décembre. A ce moment, la première phase verra l’installation de 130 voitures sur une cinquantaine de stations, disposant chacune de cinq prises électriques, dont l’une sera réservée aux véhicules des particuliers. La phase ultérieure se déroulera l’année prochaine, et concernera 120 véhicules supplémentaires répartis sur une cinquantaine de stations supplémentaires.
Le projet prévoit une troisième phase. "L’énergie sera fournie grâce à un accord entre Bolloré et la Compagnie Nationale du Rhône, qui garantit une énergie d’origine renouvelable à 100 %", précise Gilles Vesco. Car l’interlocuteur unique de la collectivité sera la société Bolloré. "Comme pour les Vélo’v, nous conviendrons d’une convention d’occupation pour une durée de cinq ou dix ans », poursuit Gilles Vesco. Autre élément de différenciation par rapport au modèle parisien : une offre bi-modèle.
C’est la Twizy de Renault qui a été choisie. Contrairement à la Bluecar, qui est un véhicule de quatre places et de cinq portes, la Twizy est plus petite. Lancée en mars dernier, ce modèle électrique n’offre que deux places et deux portes. "Il s’agit d’un modèle plus fun qui conviendra davantage à la clientèle jeune", explique Gilles Vesco. Enfin le Grand Lyon souhaite apporter un avantage supplémentaire aux utilisateurs de ce système d’autopartage. "Nous envisageons d’offrir à l’utilisateur, la possibilité d’une pause d’une durée maximale de deux heures qui sera facturée à 50 % du tarif normal, soit six euros de l’heure", conclut Gilles Vesco.