Jusqu’en 1954, c’était le chemin de fer de l’ouest lyonnais qui acheminait les habitants de la ceinture verte de l’agglomération lyonnaise vers le centre-ville. Depuis le 4 novembre, le réseau des Lignes Express de l’Ouest Lyonnais (Leol) a pris le relais.
"La densité des résidents et des emplois, ajoutée au caractère vallonné de cette zone ne justifient pas un mode de transport lourd : la solution c’est l’intermodalité", a justifié Gérard Collomb, président de la communauté urbaine du Grand Lyon.
Avec cette solution, deux lignes du réseau Sytral, ainsi qu’une ligne départementale, empruntent, depuis Grézieu-la- Varenne, jusqu’à la station de métro et RER Lyon-Gorge de Loup un nouveau tracé en site propre de 4,5 km. Uniquement durant les heures de pointe, du lundi au vendredi, de 6h30 à 9h et de 16h30 à 19h, ce qui permet aux autobus de gagner plus de quinze minutes sur le temps d’un trajet désormais ramené à trente minutes, à ces moments, une performance meilleure qu’avec la voiture individuelle, avec des voiries qui enregistrent en moyenne 23 000 véhicules par jour.
En dehors de ces périodes, ce site propre d’accès contrôlé est dédié aux modes doux. Pour l’instant aucune adaptation de l’offre de transport en commun n’est prévue. Depuis la mise en place d’Atoubus sur l’ensemble du réseau lyonnais, en 2011, la fréquentation est passée de 8 400 passagers par jour à plus de 10 000.
"Un accroissement sensible est attendu avec ce nouvel équipement", convient cependant Pascal Jacquesson, directeur de Keolis Lyon, en charge de l’exploitation du réseau. Notamment avec la remise à niveau de l’ex-voie ferrée de l’ouest lyonnais, l’investissement représente environ 13,5 millions d’euros.