Le big-bang du réseau des bus Lyonnais n’a pas été qu’un feu de paille. La réorganisation mise en place par Keolis trouve son public qui vient plus nombreux sur l’ensemble du réseau, tous modes confondus.
Pari osé, pari gagné. Atoubus, la refonte totale de l’offre d’autobus du réseau lyonnais, mise en place par Keolis le 29 août 2011 est sur la voie du succès. Au mois de mars, soit sept mois après le grand chambardement, le Sytral avait fait réaliser un point d’étape. Il vient de publier les résultats. Comme son nom l’indique bien, la restructuration replace l’autobus au cœur du dispositif des transports urbains lyonnais. Depuis la fin du mois d’août, elle a consisté en une hausse de l’offre de 3 millions de kilomètres par an (de 39 millions à 42 millions). A ce moment, l’objectif affirmé était d’atteindre un rythme de croissance de la fréquentation globale annuelle de 8 %. Les premières indications montrent qu’Atoubus a joué un effet de levier sur la croissance globale des transports collectifs. Pour les jours de semaine, le trafic autobus est en hausse de 5,7 % alors que celui des métros et trams est en hausse de 5,5 %. Ce sont les week-ends qui enregistrent les plus forts taux de croissance. Les samedis, les trafics de bus augmentent de 8 %, ceux des métros et trams de 3,1 %. Et les dimanches, les trafics de bus croissent de 9 %, contre 2,7 % pour les métros et trams. Sur les sept premiers mois de l’exercice, la croissance des transports en commun s’affiche donc compatible avec les objectifs visés annuellement.