Même si l’entrée en vigueur de la libéralisation des lignes d’autocars devra sans doute attendre un peu plus longtemps que prévu, le seuil des 100 km sera bien la pierre angulaire du texte.
Le gouvernement vient, effet, de réaffirmer sa position sur le seuil de libéralisation. Hier, lundi 8 juin, en Commission spéciale à l’Assemblée nationale, ce dernier a été rétabli à 100 km. "C’est bien une loi de libéralisation du secteur", avait prévenu en première lecture le député Gilles Savary, et ce principe a donc été suivi. La position gouvernementale contrecarre la tentative d’infléchissement lancé par la Sénat, qui préconisait un seuil de 200 km permettant aux collectivités territoriales de garder une main sur l’essentiel des liaisons interrégionales, et limitait fortement les possibilités offertes aux acteurs privés décidés à proposer de nouvelles offres. La libéralisation des lignes longue distance en autocar prendra donc bien la forme souhaitée par la majorité des exploitants ces derniers mois.