Roland Ries, sénateur du Bas-Rhin, maire de Strasbourg, et président du Groupement des autorités responsables de transports (Gart), a annoncé que le groupe socialiste du Sénat votera contre le volet transport du projet de loi de Finances 2011.
Roland Ries, sénateur du Bas-Rhin, maire de Strasbourg, et président du Groupement des autorités responsables de transports (Gart), est intervenu en séance au Sénat, le 26 novembre 2010, sur le volet transport du projet de loi de finances pour l'année 2011. Il a annoncé que le groupe socialiste du Sénat voterait contre le volet transport de ce budget 2011.
Devant le gouvernement, Roland Ries a tout d'abord déploré un budget qui, selon lui, tourne le dos aux engagements du Grenelle de l'environnement. Pour le sénateur socialiste, le gouvernement ne se donne pas les moyens concrets d'atteindre les objectifs environnementaux ambitieux que le pays s'était fixé. En matière de transports, l'orientation était de faciliter le report vers des modes autres que la voiture individuelle, en soutenant la filière transport public. Or, le budget est en baisse de 6% par rapport à l'exercice précédent.
Pas de financement nouveaux pour les collectivités locales
Roland Ries a également souligné l'urgence de doter les agglomérations de moins de 100 000 habitants de ressources supplémentaires afin qu'elles puissent, elles aussi, promouvoir en leur sein les transports collectifs. Roland Ries a donc déposé un amendement permettant aux agglomérations de moins de 100 000 habitants réalisant une infrastructure de transport collectif de porter le taux du Versement transport de 0,6 à 0,9% de la masse salariale pour les entreprises de plus de 9 salariés. Adoptée à l'Assemblée nationale, cette disposition a ensuite été annulée par le gouvernement qui a demandé une seconde délibération. L'amendement de Roland Ries sera discuté en séance au Sénat dans les prochains jours.
Le sénateur a par ailleurs exprimé ses plus vives inquiétudes quant au montant de l'enveloppe du second appel à projet TCSP, qui se situerait à un niveau bien inférieur à celui du premier appel à projets, alors qu'un plus grand nombre de collectivités ont présenté un projet. Il a regretté que le gouvernement ne soutienne pas suffisamment les projets de transports collectifs en site propre.