La Fédération des industries ferroviaires (FIF) a présenté le 20 avril dernier un projet de rapport baptisé "Ambition 2020" qui s’articule autour de six axes stratégiques et 24 propositions opérationnelles.
Avec son rapport intitulé "Ambition 2020", la Fédération des industries ferroviaires (FIF) veut porter la filière au "troisième rang mondial derrière la Chine, l'Allemagne et devant la Russie" dans un contexte "d'inéluctable montée en puissance de la concurrence asiatique", assure le communiqué de presse publié par l’organisme le 20 avril dernier.
Grossir pour garder le cap
Des acteurs émergents avec lesquels le secteur devra composer puisque le document table sur un doublement des exportations entre 2010 et 2020, ainsi que sur un rapprochement des niveaux des ventes à l’étranger du volume du marché domestique resté stable. Autre idée pour doper la compétitivité de la filière à l'échelle internationale : renforcer le positionnement des sociétés du secteur avec notamment "la création d'une nouvelle entreprise de taille intermédiaire performante sur les marchés mondiaux".
Les centres d’essai au cœur du système
Pour gagner en attractivité, la FIF a également privilégié l’hypothèse d’une réduction des coûts par le biais, par exemple, de l’optimisation des centres d'essai pour le matériel roulant. "Pour les trains régionaux ou à grande vitesse, les industriels français doivent aujourd'hui utiliser des boucles d'essais à l'étranger appartenant à leurs concurrents ou trouver péniblement un sillon de libre dans le réseau national ", dénonce le rapport.