Les résultats 2012 de l’industrie ferroviaire française ont été présentés le 25 juin dernier. En dépit d'un niveau d'activité toujours élevé, le secteur stagne depuis deux ans.
Les résultats 2012 de l’industrie ferroviaire française présentés le 25 juin 2013 indiquent, pour la seconde année consécutive, "une stagnation malgré un niveau d’activité qui reste toujours relativement élevé". Avec un chiffre d’affaire de 4,243 milliards d’euros contre 4,232 milliards d’euros en 2011 (+ 0,2%), sur fonds de marché intérieur en baisse de 3% et des exportations en hausse (+12,9 %), tout en restant à un niveau très bas avec 1,1 milliard d’euros contre 1,654 milliard d’euros en 2010.
Plus précisément, on constate une légère baisse dans le secteur des matériels roulants qui totalisent plus de la moitié des activités, un niveau identique pour les équipementiers et des hausses pour les industriels de l’infrastructure, de la pose des voies et de la signalisation. Hausses liées aux programmes en cours dans la construction des lignes à grande vitesse (LGV), le renouvellement des voies et la modernisation des équipements.
Structure fragile en raison du report probable de nombreux projets de LGV alors que les commandes complémentaires de matériels régionaux (Regiolis Alstom et Regio 2N Bombardier) restent en attente, l’horizon 2015 étant la dernière limite pour maintenir les capacités. Et si le dynamisme de la production tramways et métros porte l’activité matériels roulants, l’annonce par Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, d’une commande de 600 millions d’euros pour les Trains d’Equilibre du Territoire (TET) a fait l’effet d’une bouffée d’oxygène pour la profession.