La conclusion du débat public sur la ligne nouvelle Ouest-Bretagne-Pays de la Loire (LNOBPDL), dont les résultats ont été publiés le 25 février dernier ouvrirait-elle de nouvelles pistes en matière de développement du réseau ferré ?
Alors qu’officiellement pour SNCF Réseau – l’ex-Réseau ferré de France (RFF) serait-il désormais "calé" sur la vision de l’exploitant ? - il ne s’agirait désormais que de maintenance, le débat sur la ligne nouvelle Ouest-Bretagne-Pays de la Loire a l’intérêt de relancer l’idée de développer les infrastructures d’un réseau "à haut niveau de services" entre TER et TGV esquissé en 2012 par le rapport "Mobilité 21".
Ces services, appuyés sur l’existence de sections de lignes parcourables à 200 km/h et plus [ligne de la vallée du Rhône, Tours - Bordeaux, etc.] pourraient se généraliser. Le projet de la nouvelle ligne vise - débat à l’appui - la création de shunts telles des sections de lignes nouvelles permettant des vitesses de 200 -250 km/h de Rennes à Lamballe, de Rennes à Redon et de Rennes à Nantes avec des sections à 200 km/h sur Lorient - Quimper et Landerneau - Morlaix.
L'objectif serait d’abonder les effets de la grande vitesse Le Mans - Rennnes en ajoutant des gains de temps de 11 mn sur Rennes-Brest (1h40) et Rennes-Quimper (1h38), de 25 mn sur Rennes-Nantes (0h49) et de sept minutes sur Nantes-Quimper (1h58).