Le 30 janvier à Rome, les ministre et vice-ministre des Transports Thierry Mariani et Mario Ciaccia ont signé un avenant à l’accord du 29 janvier 2001 pour la réalisation de la liaison ferroviaire Lyon-Turin. Une étape clé.
Le 30 janvier 2012 à Rome, le projet de liaison ferroviaire entre Lyon et Turin a franchi une nouvelle étape avec la signature d’un avenant à l’accord du 30 janvier 2001. Proposé par la Commission intergouvernementale, à la demande des deux Gouvernements, cet avenant définit les conditions de réalisation du projet.
Des précisions indispensables
Précisant les éléments indispensables à la finalisation du projet, comme son tracé définitif ou son phasage, cet accord explicite également les modalités de gouvernance du projet et du futur promoteur public en charge des travaux ont été clarifiés et la répartition des coûts de la première phase (environ 8,5 Md€) entre la France (42,1 %) et l’Italie (57,9 %), déduction faite de la participation de l’Union européenne qui est sollicitée dans le cadre du réseau trans-européen de transport.
Rapprocher Lyon de Turin
Alors que l’enquête d'utilité publique de la première phase de réalisation des itinéraires d’accès français de la liaison se déroule actuellement, ce projet vise à créer un itinéraire cohérent entre les deux métropoles dont les temps de trajet seront diminués. En « effaçant » les Alpes et créant les conditions d’un report modal massif de la route vers le mode ferroviaire, cette future liaison revendique aussi des gains environnementaux.