LGV Bordeaux-Toulouse : le gouvernement relance le projet
Élections régionales obligent, des projets remontent à la surface. Comme celui de la ligne à grande vitesse Grand Projet du Sud-Ouest en prolongement de la LGV-Sud-Europe-Atlantique en service en 2017.
Après un tronc commun entre Bordeaux et le « triangle de Captieux » près de Langon, elle se partagerait en deux branches : vers Toulouse et vers Dax, en attendant Hendaye et la jonction avec le Y basque espagnol à grande vitesse. Des gares seront à créer aux abords de Langon, d’Agen, de Montauban et de Mont-de-Marsan*.
«Si la même détermination se poursuit, Toulouse peut être dans quatre ans [en fait en 2024) à 3 h 15 de Paris», a annoncé le 26 septembre Martin Malvy, président du Conseil régional de Midi-Pyrénées, après un entretien avec Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports, qui lui annonçait l’accord du Gouvernement.
La région participe au financement de la LGV-SEA et menaçait de se retirer en cas d’abandon du projet GPSO. Cet investissement de 8,3 milliards d’euros pour près de 320 km était menacé par le rapport d’octobre 2014 de la Cour des Comptes (La grande vitesse ferroviaire : un modèle porté au-delà de sa pertinence) qui évoquait la modernisation de la ligne existante en alternative à la LGV-GPSO : «on ne fait pas rouler des TGV derrière des trains de marchandises», estime Martin Malvy ! »
* En liaison avec les lignes existantes à l’ouest de Mont de Marsan, au sud d’Agen et au sud-ouest de Montauban.