Le 13 juillet dernier, le député Michel Destot et le sénateur Michel Bouvard ont remis au Premier ministre un rapport sur les nouvelles sources de financement du tunnel de la future liaison ferroviaire Lyon-Turin. Parmi les pistes préconisées : l‘application de la directive "Eurovignette".
Une application de la directive "Eurovignette" alpine payée par les poids lourds circulant sur les autoroutes concédées entre la France et l’Italie. C’est l’une des pistes privilégiées par le rapport sur les nouvelles sources de financement du tunnel Lyon-Turin réalisé par le député Michel Destot et le sénateur Michel Bouvard et remis au Premier ministre le 13 juillet dernier. Une préconisation qui permettrait de dénicher la moitié du financement de la France au projet. "Les sommes à la charge de la France, de l’ordre de 200 millions d’euros par an en moyenne sur la durée, en moyenne une douzaine d’années, sont dès lors à la portée du budget national", assurent les rapporteurs. Cette proposition, tout comme le rapport, va à présent faire l’objet d’un examen par le gouvernement et d’une concertation avec les parties prenantes pour plancher sur sa mise en œuvre. "La finalisation du plan de financement permettra de lancer concrètement les chantiers d’ici à 2017-2018", prévoit Matignon dans un communiqué.