Pour accélérer le développement des bus électriques et arriver à une standardisation technologique, le projet ZeEUs finance la démonstration et l'étude de bus dans huit villes européennes.
L'UITP a donné le coup d'envoi, hier à Bruxelles, d'un projet baptisé ZeEUs qui réunit 40 partenaires représentant tous les acteurs de l'électromobilité : opérateurs, autorités organisatrices, constructeurs, fournisseurs d'électricité, universités. En partie financé par la Commission Européenne, son but est de développer l'utilisation de bus 100% électriques dans les villes européennes. Son budget est de 22,5 millions d'euros et sa conclusion interviendra mi-2017.
Huit villes de démonstration
Les différentes solutions technologiques de recharge (par induction, caténaire…), d'électrification et de motorisation des véhicules (batteries de différentes puissances, plug-in hybride…) et des infrastructures seront testés dans huit villes européennes en Espagne (Barcelone), en Allemagne (Bonn et Münster), en Grande-Bretagne (Londres, Glasgow), en Suède (Stockholm), en République tchèque (Plzen) et en Italie (la ville n'est pas encore connue). Pour la France, si l'UTP est membre de ce consortium, en revanche aucune ville française ne figure parmi les sites de démonstration.
Vers la standardisation
Six constructeurs ont été retenus pour fournir les 35 véhicules en démonstration dans ces réseaux urbains : Alexander Dennis, Irizar, Skoda, Solaris, Volvo Buses et VDL. On notera les absences du chinois BYD, précurseur des bus 100% électriques, et celles moins surprenantes des majors du secteur (Mercedes-Benz, Iveco Bus, MAN).
Un observatoire sera créé pour évaluer la faisabilité économique, environnementale et technique de bus électriques et des guides d'achat seront réalisés pour aider les autorités organisatrices ainsi que les opérateurs à choisir la solution la plus adaptée. ZeEUs doit également permettre de lancer un début de standardisation technologique, au niveau des recharges comme des solutions retenues à bord des véhicules.