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Les Verts s’en prennent au Lyon-Turin

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Après Notre-Dame des Landes, Sivens, Roybon… c’est au tour du projet de liaison ferroviaire transfrontalière Lyon/Turin d’être dans la ligne de mire des élus du mouvement écologiste. Une dizaine d’entre eux, eurodéputés ou élus des collectivités territoriales françaises sont venus, ce matin, présenter leur opposition à l’Assemblée Nationale.

Le projet de liaison ferroviaire transfrontalière Lyon/Turin a fait l'objet d'une réunion à l'Assemblée Nationale, rassemblant eurodéputés ou élus des collectivités territoriales françaises des Verts EELV. Et ce au moment très opportun où la France et l'Italie doivent déposer leur candidature pour profiter de fonds européens, avant le 30 janvier et une dead line le 27 février.


Seulement 40% du projet finançable par l'Europe


"Le projet désormais évalué à 12,5 milliards d’euros, est certes susceptible d’être pris en charge par des financements communautaires, pour seulement 40% du montant transfrontalier : mais qu’en est-il pour le reste qui représente la plus grosse facture au moment où les finances publiques nationales sont dans un triste état ?", interroge Karima Delli, député européenne et coordinatrice de la commission Transport du Parlement pour les écologistes.

Des appels d'offres attaqués en justice


A partir de là, le projet du Lyon/Turin essuie un tir nourri de critiques. Daniel Ibanez, membre de la coordination d’opposition au Lyon/Turin, demande s’il est raisonnable qu’entre Chambéry et Lyon, on construise une troisième ligne de chemin de fer, pour quatre milliards d’euros "sauf à faire plaisir à Louis Besson, l’ancien maire savoyard". Plus scabreux encore, du côté italien cette fois, les opposants au projet notent que deux entreprises ont fait l’objet d’actions en justice pour trucage d’appels d’offre et pour fournitures non conforme à la demande… Ces actions auraient établi les liens de ces entreprises avec la mafia et conduit l’un de ses dirigeants en prison. On discute aussi de l’attribution par Hubert du Mesnil (Lyon Turin Ferroviaire - LTF) aux entreprises Spi-Batignolles, Eiffage, tachée de confusion d’intérêt, d’entraves à la concurrence. Des éléments et des études à charge, en veux-tu en voilà !
 


De nouvelles études vont être demandées

Donc, suite au changement de présidence de l’Union européenne, en faveur de la Lettonie, qui aura la lourde tranche de réaliser les arbitrages, l’European Green Party, dont fait partie EELV, va saisir la Commission Transport, au plus tôt, pour disposer de nouvelles études, "indépendantes, cette fois".  Egalement, il est question de la saisine d’un médiateur européen. Avec les nombreuses expériences antérieures à leur actif, on peut reconnaître l’expérience et le savoir-faire du mouvement écologiste. Reste que l’Union européenne doit arbitrer prochainement sur les diverses demandes dont elle sera saisie. En particulier, il est noté que figurent parmi les critères de sélection : une viabilité économique potentielle, (mise à mal) et le degré de maturité du projet (qui risque d’être remis à plat dans le cas de l’ouverture de nouvelles procédures). Le risque est donc réel de voir filer sous le nez des financements qui semblaient à ce jour prioritaires.

Tramway Ferroviaire

Auteur

  • Jean-François Belanger
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