Des chercheurs français et britanniques ont planché sur les systèmes de métro de New York, Tokyo, Londres, Paris, Barcelone, Pékin ou Moscou pour comprendre leur évolution ou plutôt leur standardisation…
Décortiquant les caractéristiques de fonctionnement des métros des grosses métropoles internationales, comme New York, Tokyo, Londres, Paris, Barcelone, Pékin ou Moscou, des chercheurs français et britanniques sont parvenus à la conclusion suivante : même si ces villes ont vécu des contraintes géographiques et historiques différentes, le mode de fonctionnement de leurs métros est identique dans les grands principes.
Un socle commun
Constatant que l’organisation des réseaux est articulée autour de «noeuds» de stations et de branches de lignes, et que le cœur du système est délimité par une boucle d'une ou de plusieurs lignes, d'où partent d'autres branches desservant la périphérie de l’agglomération, les chercheurs ont émis l’hypothèse que ce sont ces branches périphériques qui se sont allongées au fil du temps. Au sein de ce maillage, les chercheurs sont également parvenus à démontrer que la moitié des stations du métro se situe dans ces branches périphériques, tandis que l'autre moitié se trouve dans le coeur du système. Conclusion : la distance entre le centre de la ville et le terminus le plus lointain correspond, dans la majorité des cas, au double du diamètre du coeur du système. Moralité : la distance entre deux stations peut varier du simple au double avec, par exemple, 780 mètres à New-York et 1,7 kilomètre à Moscou.