Si l’emploi a été au cœur des débats de la séance plénière du conseil régional des Pays de la Loire le 18 octobre dernier organisée pour voter une décision modificative au budget 2013, le transport ferroviaire hérite d’une enveloppe de 200 millions d’euros.
Le 18 octobre dernier, les élus du conseil régional des Pays de la Loire ont tenu une séance plénière destinée à voter une décision modificative au budget 2013, et ont décidé de mettre l’accent sur l’emploi et le transport ferroviaire.
Pas de nouvel emprunt
Avec 200 millions d’euros d’autorisations de programme accordés par l’autorité organisatrice (AO), le transport ferroviaire régional figure parmi les principaux leviers de développement régional. Objectif : financer l’acquisition de nouveaux matériels ferroviaires afin d’absorber la croissance continue du trafic. Dans le détail, le montage financier prévoit "une consolidation de l’épargne (+7,06 millions d'euros) associé à de nouvelles recettes d’investissement (notamment grâce à l’augmentation du fonds de compensation de la TVA) sans recours supplémentaire à l’emprunt", résume le compte-rendu de séance.
Soutenir la filière tricolore
Si leur livraison devrait débuter fin 2016-2017, les 13 automotrices électriques à deux niveaux Regio2N, conçues et fabriquées par Bombardier, revendiquent une capacité de 520 places et une vitesse maximale de 200 km/h leur permettant ainsi "une bonne insertion dans le trafic, notamment sur les liaisons à venir entre Nantes–Angers–Le Mans", souligne le compte-rendu. D’un point de vue industriel, cette nouvelle commande devrait contribuer à maintenir le carnet de commandes des unités de production françaises pour plus d’un million d’heures de travail "notamment auprès d’entreprises de la Région membres de Néopolia Rail Cluster, fournisseur du constructeur", précise l’AO. Notons que le conseil régional a également initié en septembre dernier, avec d’autres régions françaises, la création d’une structure de portage de matériel ferroviaire roulant.