Les parkings relais sont l’apanage des femmes actives
Peur d’être confrontées aux embouteillages, de ne pas trouver une place en ville ou simple conscience écologique ? Toujours est-il que les femmes sont majoritairement (75%) clientes des parkings relais. Le service Transports de la Dreal en Paca, qui a passé à la loupe 5 parcs relais en région Provence Alpes-Côte d’Azur a présenté les résultats de son étude le 31 mars dernier à l’Observatoire régional des Transports.
« Principale raison invoquée par les utilisateurs, les difficultés de stationnement. Ce sont majoritairement des actifs, seuls dans leurs véhicules, qui auparavant effectuaient un trajet de bout en bout. Désormais, ils utilisent les transports en commun sur une portion du trajet », explique Frédérique Reffet, rattachée au service Transports de la Dreal en Paca.
Après avoir étudié le fonctionnement et l’usage des parcs relais des Italiens en Avignon, des Hauts de Brunet à Aix-en-Provence, de la Fourragère à Marseille, d’Henri Sappia à Nice et celui des Portes d’Ollioules et de Toulon, elle constate une grande hétérogénéité aussi bien dans le fonctionnement, la taille, la sécurisation, les accès, la tarification et les temps de parcours.
Seul vrai point commun ? « Les autorités organisatrices des transports sont confrontées à la saturation des parcs. Les collectivités se rejoignent dans leur volonté d’augmenter l’offre. Certains parcs commencent à être trop proches du centre-ville. Les collectivités réfléchissent à proposer des services à proximité et à mutualiser des offres entre parcs et d’autres besoins », souligne Frédérique Reffet. Selon elle, ces équipements, destinés à stimuler chez les citoyens les pratiques multimodales, n’ont pas contribué de manière homogène au report vers les transports collectifs.