Parmi la revue des 34 plans industriels inscrits dans le dossier de la "Nouvelle France Industrielle", par Bercy, en matière de transports et de mobilité, la question des TGV de l’avenir occupe une place stratégique. C’est ce qui a été annoncé le 25 mars dernier.
Dans le cadre du renouvellement du parc actuel des TGV, par la SNCF, le sujet est crucial. Pour Bercy, il convient à la fois de trouver les moyens pour anticiper les besoins du trafic intérieur et aussi, de proposer des solutions aux exploitants internationaux, de façon à exporter ces matériels.
Plus de densité (+25 % de places par rapport à un TGV Duplex), plus de capacités modulables et des consommations d’énergie limitées (-50 % par rapport à un TGV actuel), tels sont les axiomes de bases.
Pour y parvenir, l’Association de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) et le constructeur Alstom, vont s’associer dans une joint-venture. Les discussions, démarrées en février, devraient aboutir avant fin avril.
De son côté, et toujours dans l'optique d'une définition de ce TGV du futur, la SNCF devrait lancer prochainement un appel d’offres européen de façon à constituer un pool d’industriels, un "partenariat d’innovation", avec Alstom au cœur du dispositif. Si l'opération se concrétisait, au début 2016, elle pourrait aboutir à la livraison des premières rames nouvelles générations, à l’horizon 2019.
D’autres plans industriels figurent aussi dans le secteur des transports et de la mobilité. Par exemple, en matière de stockage d’énergie, on retient l’installation par Bolloré de 16 000 bornes électriques de recharge sur l’ensemble du territoire, d’ici à quatre ans.
Le ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, tout comme le Secrétariat d’Etat aux Transports, à la Mer et à la Pêche, l’assurent : "on maintiendra les plans, les équipes et les financements".