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Les feux rouges virtuels pourraient réduire les temps de trajets de 20%

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Le feu rouge se déplace dans l’habitacle. Les feux de signalisation ne sont pas forcément toujours adaptés aux flux des véhicules, et occasionnent un certain nombre de ralentissements en ville. En partant de cette analyse, l’équipe de Rusheng Zhang, chercheur à l’Université Carnegie Mellon de Pittsburgh (Etats-Unis), a tenté de mettre en place des feux rouges virtuels. Ces derniers s’affichent directement sur le tableau de bord sous forme de signal lumineux (vert ou rouge). Pour cela, il faut faire appel à des capteurs à courte portée, dont sont dotés les véhicules les plus récents. Ce système de communication V2V (véhicule à véhicule) permet de partager des données telles que les coordonnées GPS, la vitesse et la direction. Ces informations sont transmises à un ordinateur de bord programmé grâce à l’algorithme en charge des feux de signalisation virtuels, qui délivre ensuite au conducteur un feu vert ou rouge lorsqu’il arrive à une intersection. Des temps de trajets urbains réduits de 20%. Quand deux files de voitures s’approchent d’un carrefour sur des routes différentes, l’algorithme sélectionne une file et donne la priorité au véhicule de tête. Son feu devient vert pour franchir le carrefour. Une fois passé, l’algorithme décide si le véhicule situé juste derrière peut passer à son tour, ou s’il faut donner la priorité aux voitures venant de l’autre direction. Les chercheurs ont effectués des tests sur un parking de Pittsburgh en reproduisant un système de rues typiquement américaines, à angle droit. Selon les résultats obtenus, le recours aux feux virtuels permettrait de réduire les temps de trajet de 20% à 30%. Les chercheurs s’enflamment déjà et rêvent d’associer les piétons dans l’expérimentation en diffusant ces feux rouge virtuels sur leurs smartphones via des applications dédiées. Une vision légèrement utopique qui obligerait tout quidam à ne pas lâcher son téléphone des yeux au moment de traverser ! Sans compter que bon nombre de passants n’en sont pas équipés. De même, les véhicules anciens ou non équipés d’une communication V2V seraient exclus. Cette expérimentation permet ainsi de poser les limites d’une conduite intelligente, via une communication V2V ou l’automatisation de la conduite. Il sera très difficile de mixer des véhicules intelligents avec de vieilles voitures (ou des vélos, motos, etc.) sur une même route... G. H.
Innovation Urbain infrastructures

Auteur

  • Grégoire Hamon
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