Le 21 mai dernier, la Commission européenne a dévoilé sa stratégie pour réduire de 30% les émissions de dioxyde de carbone (CO2) des autobus et des autocars.
Utiliser moins de carburant pour émettre moins de dioxyde de carbone (CO2). CQFD. La Commission européenne (CE) a présenté le 21 mai dernier, un plan d’action à destination des véhicules utilitaires lourds, parmi lesquels les autobus et autocars, qu’elle juge responsable de près d’un quart des émissions de CO2 au sein de l’Union. Assurant que la réglementation appliquée aux voitures et camionnettes a produit des résultats sur la réduction de la pollution atmosphérique dans les villes, "nous concentrons maintenant nos efforts sur les camions et les autobus", précisait Connie Hedegaard, commissaire chargée de l’action pour le climat de la CE, dans un communiqué.
Un simulateur d’émissions
Au sein de sa feuille de route, la CE a souhaité mettre l’accent sur des mesures à court terme visant à certifier, déclarer et contrôler les émissions des véhicules. "Les études menées dans le cadre de la préparation de la stratégie indiquent que les technologies de pointe pourraient permettre de réduire à moindre coût d'au moins 30 % les émissions de CO2 des véhicules", souligne la CE. Dans cette optique, ce plan prévoit, en amont, la mise en place d’un outil de simulation informatique baptisé "Vecto", destiné à mesurer les émissions et à permettre à la CE de présenter, l'année prochaine, des propositions législatives en la matière.
Des limites contraignantes
Dans les faits, les solutions dores et déjà envisagées privilégient la fixation de limites contraignantes pour les émissions moyennes de CO2 mais aussi le développement d'infrastructures favorisant les carburants de substitution, l’introduction d’une nouvelle tarification d’utilisation des infrastructures ou le développement de la taxation des véhicules par les Etats membres. Là aussi, une étude d’impact sera réalisée afin de définir la ou les options présentant le meilleur rapport coût-efficacité.