Le 12 octobre dernier, Paris Métropole a tenu une réunion avec ses élus en vue de discuter des enjeux de la métropole francilienne. Entre réforme territoriale et projets du Grand Paris, la mobilité a largement nourri le débat.
"Le devenir de la métropole francilienne a été mis au cœur des débats nationaux avec la loi sur le Grand Paris et la réforme territoriale", ont introduit les élus de Paris Métropole à l’occasion d’une réunion organisée à Nanterre (92) le 12 octobre dernier. Pour animer cette rencontre, le "think tank" Paris Métropole regroupant 200 collectivités locales, s’est appuyé sur les propositions émises dans le livre vert, adopté en juillet dernier, et qu’il présente en débat public jusqu’à novembre prochain, en vue de l’élaboration d’un livre blanc.
Trois types de gouvernance
Remis récemment au gouvernement, ce livre propose trois types de gouvernance : une métropole intégrée favorisant un leadership unique, une métropole concertées prônant une "co-construction" entre territoires et une métropole confédérée reposant sur un principe de pilotage partagé et coopératif. "Aujourd’hui, nous n’avons pas encore tranché entre les trois scénarios possibles", assure Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine.
Une mobilité supportable
S’accordant sur l’idée qu’il devient nécessaire de pouvoir se déplacer avec des durées supportables et des conditions acceptables, les élus se sont prononcés en faveur d’un protocole spécifique aux transports entre l’Etat et la Région intégrant le plan de mobilisation redessinant dans un calendrier progressif l’ensemble du réseau. "La prise en compte d’enjeux tels que la diversification de l’offre de transports, la mise en relation facilitée entre les différents modes existants et la maîtrise pour les populations de ce "bouquet de services" grâce à une information fiable et de qualité, constituent une évolution forte dans la réflexion des acteurs publics comme privés pour l’amélioration des conditions de déplacements des franciliens", assurait Patrick Devedjian. Parmi les pistes évoquées : la création d’une autorité organisatrice des transports à l’échelle des départements de grande couronne disposant de compétences nouvelles et agissant par délégation de l’Etat et de la Région, le renforcement du rôle du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), l’élargissement du rôle de la Région sur l’ensemble de la chaîne de mobilité, l’élaboration d’un plan de déplacement métropolitain ou le développement d’une offre de transport diversifiée.