Le 30 janvier dernier, la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale a organisé une table ronde sur les transports en Ile-de-France. Dans ce cadre, les quatre principaux acteurs du réseau ont été entendus.
Pendant près de trois heures, Pierre Mongin, président de la RATP, Guillaume Pépy, président de la SNCF, Jacques Rapoport, président de Réseau ferré de France (RFF), Sophie Mougard, directrice générale du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) et Marc Pelissier, secrétaire général de l’Association des usagers des transports d’Ile-de-France (AUT-IDF) ont du répondre aux questions de 11 parlementaires dans le cadre d’une table ronde organisée le 30 janvier dernier par la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale.
Des efforts invisibles pour les voyageurs
S’ils défendaient des efforts considérables en matière d’amélioration de la qualité de service, d’information voyageurs, de régularité et de concertation, etc., ils ont néanmoins été pointés sur la nécessité de mieux communiquer sur leurs chantiers respectifs. "Nous rencontrons des difficultés de communication sur nos travaux vis-à-vis des usagers qui n’en voient pas encore les impacts concrets", a reconnu Guillaume Pépy. Même discours du côté du Stif : "sur les 1400 lignes de bus franciliennes, 1000 ont déjà été renforcées pour palier des problèmes de surcharge de lignes. Dans un contexte de hausse régulière de la fréquentation, cela est passé complètement inaperçu", regrette Sophie Mougard. Illustrant ses propos, chiffres à l’appui, Pierre Mongin assure aussi qu’"en 2012, nous avons augmenté le volume kilométrique de nos RER de 10%, abaissé notre indice de régularité de 1,7 à 1,3 sur nos liaisons de bus et prévoyons une hausse de 15% de nos investissements en 2013."