Le 24 septembre dernier, la SNCF annonçait le recrutement de 40 000 personnes d’ici à 2017, le lendemain, c’était au tour de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, d’assurer la promotion des contrats d’avenir dans le secteur. Assurément, la profession cherche des bras.
Si lundi 24 septembre 2012, Guillaume Pépy, président de la SNCF, menait une vaste opération de communication pour promouvoir le dynamisme de sa politique de ressources humaines avec 40 000 postes à pourvoir d’ici cinq ans, c’était au tour de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, de se livrer au même exercice le lendemain avec les contrats d’avenir et ses 150 000 postes créés d’ici 2014. " Près d'un millier de postes, destinés aux jeunes de 16 à 25 ans sans qualification ou peu qualifiés, sont d'ores et déjà prévus. La SNCF s’engage sur 500 recrutements, la RATP prévoit de son côté 400 contrats d’avenir ou contrats de professionnalisation par an sur les deux prochaines années", assurait-il dans un communiqué de presse le 25 septembre dernier. Prioritairement ouverts aux jeunes issus de quartiers populaires, ces emplois pourraient, à terme, faire leur apparition chez les « donneurs d’ordres » du secteur, c’est du moins ce que souhaite le ministre : " Nous encourageons les autorités organisatrices de transport à favoriser le recours à des contrats d'avenir sur les réseaux relevant de leur compétence, par exemple pour des missions de médiation, dans les moyens de transports utilisés au quotidien partout en France."