Ce 14 novembre, Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, a demandé au comité de pilotage en charge des études préalables relatives à la ligne nouvelle Paris-Normandie de lui donner un maximum d’éléments pour pouvoir arrêter le tracé fin 2016.
"La ligne Paris-Normandie souffre aujourd’hui de retards devenus chroniques. Ces difficultés se concentrent aux heures de pointe, ce qui souligne la saturation de l’infrastructure", résume Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, ce 14 novembre dans un communiqué. D’où l’idée de créer une ligne nouvelle Paris-Normandie reliant Paris, Mantes, Rouen et Le Havre, complétée par une section en direction de Caen et de Cherbourg. "La ligne nouvelle Paris-Normandie constituera un réel gain de temps pour les voyageurs, une amélioration concrète de la régularité des trains, un progrès pour les trains du quotidien en Ile-de-France, mais également en Basse-Normandie et en Haute-Normandie", a rappelé le ministre.
Trois sections prioritaires
S’appuyant sur les conclusions du rapport de la commission "Mobilité 21" qui préconisaient un séquencement de ce projet, le ministre a décidé de passer à la vitesse supérieure et a demandé au comité de pilotage en charge de coordonner les études préalables précisant les zones de passage préférentielles, de s’attaquer en priorité aux trois sections "présentant le plus d’enjeux" : Paris-Mantes, Mantes-Evreux et le nœud de Rouen ainsi que la nouvelle traversée de la Seine. Objectif : pouvoir arrêter le tracé de cette future ligne fin 2016.