A partir du lundi 8 juillet, six lignes du réseau lyonnais TCL seront concernées par la suppression des services de transport, sur certaines communes qui n’ont pas adhéré au Sytral.
L’autorité organisatrice des transports en commun lyonnais, le Sytral, avait proposé aux communes de la Communauté de Communes de la Vallée du Garon, de la Communauté de Communes de la Vallée du Lyonnais, de la Communauté de Communes de l’Est lyonnais ainsi qu’à la commune de Chasselay d’adhérer au Sytral et de pouvoir ainsi bénéficier de la totalité des services de transport, réguliers et scolaires, ainsi que d’Optibus, le service de transport des personnes à mobilité réduite. Or, seules les communes de Brindas, Chaponost, Messimy, Thurins, Grézieu-la-Varenne et Sainte-Consorce se sont prononcées en faveur de cette adhésion. En conséquence, le conseil syndical du Sytral, qui s’est réuni le 21 février, a décidé de limiter les services de six lignes de son réseau, à compter du 8 juillet prochain. Trois communes sont concernées par cette limitation : Genas (deux lignes), Chasselay (deux lignes), Vaugneray et Pollionay (une ligne chacune)
Le prolongement du T3 à l’étude
Par ailleurs, ce même conseil syndical a entériné une convention pour mener une expertise technique sur la prolongation de la ligne T3 du tramway, sur l’emprise du Chemin de Fer de l’Est Lyonnais (CFEL). Cette plateforme offre une opportunité de réalisation d’un transport en commun en site propre efficace entre Crémieu et Lyon. Cet axe dessert le périmètre de huit communes regroupant 30 00 habitants, à cheval sur les départements du Rhône et de l’Isère : Pusignan, Janneyrias, Pont-de-Chéruy, Charvieu-Chavagnieux, Tignieu-Jameyzieu, Saint-Romain et Crémieu. Sur ce dossier, plusieurs études avaient déjà été conduites concernant la faisabilité de la mise en service d’un service de transport en commun en site propre. Dans cette expertise technique, il s’agira cette fois d’analyser les conséquences de l’introduction d’une nouvelle desserte sur le CFEL en fonction du choix d’un mode ferré ou routier. L’aspect technique de faisabilité sera mis en avant, mais aussi les aspects financiers, à la fois du côté de l’investissement que du fonctionnement pour la totalité du tracé en zone urbaine et rurale.