Les membres du comités syndical du Syndicat Mixte des Transports pour l’aire métropolitaine lyonnaise, installé à la Maison du Fleuve Rhône, à Givors (69), vient d’élire, ce matin, son premier bureau.
A l’unanimité des 17 votants, Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, a été élu président. Deux vice-présidents viennent du Sytral, autorité organisatrice des transports en commun lyonnais, le premier d’entre eux, Gérard Collomb, président du Grand Lyon, et le sixième, Bernard Rivalta, président du Sytral.
Le deuxième vice-président est Jacques Frécenon, vice-président de Saint-Etienne Métropole, en charge de la billettique et des modes doux, le troisième est Claude Bérenguer, délégué aux transports urbains de la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Isère, le quatrième est Thierry Kovacs, en charge des transports et des déplacements à la Communauté d’Agglomération du Pays Viennois, et le cinquième est Eliane Giraud, vice-présidente aux transports, déplacements et infrastructures au conseil régional Rhône-Alpes.
Lors de son discours d’investiture, le président Queyranne a orienté les travaux de cette nouvelle structure sur trois axes : "la coordination d’une quinzaine d’autorités organisatrices, à travers trois départements, la préparation d’un schéma des déplacements à l’horizon 2030, et les innovations en terme de mobilité durable". De son côté le premier vice-président, Gérard Collomb, a rappelé l’enjeu représenté par cette nouvelle structure : "plus de 40 000 déplacements domicile-travail au quotidien, entre les agglomérations de Lyon, Saint-Etienne, Bourgoin-Jallieu et Vienne".
Rappelons que le plan d’actions est structuré autour des compétences conférées par la loi SRU, à savoir des compétences obligatoires (coordination des services de transport, système d’information multimodale et système de tarification coordonnée) et des compétences optionnelles (maîtrise d’ouvrage d’infrastructures et gestion de services de transport…).
Un deuxième comité syndical doit délibérer sur les moyens alloués au SMT-AML. Son budget pour 2013 devrait être de 500 000 euros, environ, avec une mutualisation des moyens avec le Pôle Métropolitain et l’utilisation de personnel des structures membres. Par ailleurs, il est convenu que les membres du syndicat ne percevront aucune indemnité.
*SMT-AML